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MSC FLAMINIA - Communiqués de l'AFCAN
adressés à l'Agence France-Presse, aux journaux Le Marin, Ouest-France, Le Télégramme de Brest, Le Journal de la Marine Marchande
Communiqué de presse de l'AFCAN le 10 août 2012 :
Le MSC FLAMINIA, porte-conteneurs allemand chargé de près de 3000 conteneurs est à la dérive depuis le 14 juillet, suite à un feu
important survenu à bord et à des explosions. Deux marins sont morts en luttant contre le feu avant que l'équipage évacue le navire.
L'armateur, l'affréteur, les P&I et assureurs veulent sauver le navire.
Trois remorqueurs ont lutté pour éteindre l'incendie et, temps permettant, inspectent le navire.
Nous souhaitons que nos responsables politiques se manifestent en urgence, et nous donnent les raisons pour lesquelles la France :
- pourrait, après l'étude de l'accès à Brest, se dérober à son devoir d'assistance en refusant l'accès à un port refuge pour un navire en difficulté.
- dans ce cas, ne prendrait pas toutes les mesures nécessaires pour éviter un drame plus important, avec de lourdes conséquences pour l'environnement, si ce navire devait être remorqué dans le Pas-de-Calais pour rejoindre un port situé plus au Nord avec le risque de se casser en deux pendant le transit.
Nous, les capitaines de navires, soucieux de la protection de l'environnement et de la sécurité maritime, interpellons les responsables politiques pour qu'ils prennent le plus rapidement possible les mesures qui s'imposent.
Le Président de l'AFCAN,
Cdt Hubert Ardillon
Communiqué de presse de l'AFCAN le 22 août 2012 :
Par un communiqué du 21 août, l'armateur du MSC Flaminia a déclaré que le navire sera remorqué jusqu'à un mouillage protégé dans les eaux allemandes, sous la coordination du centre allemand des urgences maritimes.
Cela implique un transit à très haut risque en Manche et dans le Pas-de-Calais, les conditions météorologiques et l'état de la mer étant susceptibles de se dégrader et d'aggraver la fragilité d'une coque déjà fortement éprouvée par un incendie très important et des explosions, ainsi que le montrent les nombreuses photographies prises depuis le 14 juillet.
Les douloureuses expériences de l'Erika et surtout du Prestige devraient inciter la France à appliquer le principe de précaution en proposant à l'armateur du MSC Flaminia de faire relâcher son navire dans un port refuge sur la côte française, afin de pouvoir améliorer suffisamment l'état de la coque et lui permettre d'effectuer le transit envisagé avec le minimum de risques.
Une nouvelle fois, l'AFCAN demande à l'État Français de prendre les mesures de précaution qui s'imposent.
Le Président de l'AFCAN,
Cdt Hubert Ardillon
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