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Jugement en première instance de l'affaire "ERIKA" :
Attention aux dégâts collatéraux …




COMMUNIQUE DE PRESSE
DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE DES CAPITAINES DE NAVIRES


       Le dommage à l'environnement, voilà une nouvelle notion du droit qui arrive à point nommé après le Grenelle de l'environnement. Qui ne pourrait s'en réjouir ? Déjà, les communes frappées par la marée noire, comme les associations écologiques échafaudent leurs projets sur les dommages-intérêts attribués. Des années d'attente ont focalisé l'attention sur cette seule problématique, et des éléments primordiaux des enquêtes sont passés en arrière plan, voire complètement oubliés. Pourtant, il faut bien se soucier de la jurisprudence qui s'établit, et des conséquences qui s'ensuivront. Les progrès réalisés depuis le naufrage de l'ERIKA ne sauraient exonérer de responsabilités alors engagées. Cela pourrait, dans ce cas, endommager gravement les efforts entrepris depuis.

Ainsi,

Que doit-on conclure de tout cela en droit français?        Voilà de quoi inquiéter sérieusement les communes du littoral et les associations écologiques. Il faut néanmoins espérer que le pragmatisme fera quitter le mode répressif pour le mode incitatif, afin d'obtenir des navires sûrs, conduits par des équipages compétents. Mais cela ne pourra se faire qu'au niveau Européen.

Le Bureau de l'AFCAN
22/01/2008


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