Le 13 septembre, l'équipage de l'Harmony of the Seas effectue une mise à l'eau d'embarcations de sauvetage au cours de l'escale à Marseille. Bilan : un mort et trois blessés.
S'il est prématuré d'évoquer les causes de l'accident, force est de constater qu'une fois de plus, et malgré les travaux de l'OMI, une embarcation de sauvetage a encore tué. Mais peut-on encore parler d'embarcations, quand leur capacité dépasse 300 personnes ?
S'il s'agit d'un problème technique, malgré les progrès évidents depuis le naufrage du Titanic, il faut remettre en question la sécurité du fonctionnement des moyens de mise à l'eau.
S'il s'agit d'une erreur humaine, il faudra remettre en cause la formation et la qualification du personnel concerné.
Mais cela peut être aussi un défaut de fabrication, comme cela vient de se produire chez un grand constructeur, avec des indications de sécurité inversées. Les essais doivent être revus et largement améliorés.
L'AFCAN considère qu'assurer la protection des utilisateurs doit être prioritaire, tant à de la conception qu'à la mise en service des navires.
Le Bureau de l'AFCAN