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Un Capitaine qui a secouru des personnes en danger en mer a toute liberté pour les conduire
en lieux sûr : II peut continuer son voyage vers le port de destination et les personnes secourues
n'ont rien à dire. Si le Capitaine fait route vers un autre port convenable, ceci est parfaitement
raisonnable.
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Selon la tradition maritime et les lois internationales, le Capitaine peut espérer avoir
l'assistance et le soutien de l'État côtier pour les personnes secourues en mer.
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Le Capitaine est parfaitement en droit d'attendre un soutien des États dont il a secouru des
nationaux. Il a le droit de demander un soutien de l'État du pavillon de son navire, qui a
l'obligation de fournir cette assistance.
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Finalement, c'est aux gouvernements des États concernés, et non au Capitaine du navire ayant
porté secours, de trouver une solution au difficile problème du statut d'un grand nombre de
personnes secourues en mer.
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