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Une histoire de clandestins




Tous les marins connaissent cet appel insupportable alors qu'on est bien tranquille en congé à la maison ?
- Allo commandant ! Nous avons une petite mission un peu spéciale à vous demander :
- Non, il n'en est pas question, j'ai à peine pris la moitié de mes congés
(à l'époque nous n'avions pas les congés actuels… et quand bien même !)
- Nous insistons car c'est très délicat…
A l'époque la valse des compagnies, les disparitions, changement d'actionnaires, restructuration etc., les marins n'étaient pas forcément licenciés mais passaient d'un ex-armement à un nouveau avec des lignes, types de navires, habitudes à faire évoluer. «Vous devez rejoindre demain votre ancien navire que vous connaissez bien, il y a des problèmes sérieux à bord.»
J'avais effectivement été le commandant chargé du premier voyage du HEBE, passé sous pavillon St Vincent et Grenadines en 91 et après l'achat par Bolloré était passé chez Delmas. Une jeune compagnie sénégalaise COSENAM l'affréta coque nue et le baptisa «VILLE de DAKAR» comme son sistership le VILLE de MATAM (ex THESEE).
C'est ainsi que le 24 mars 1993 j'embarquais à Nantes sur le «VILLE de MATAM» cargo grumier de la Caennaise du type NEPTUNE.
L'armement sénégalais avait un contrat d'assistance avec l'armement Delmas-Bolloré pour assurer l'aide par un commandant, un chef et un électricien Français pour les premiers voyages.
On était en plein amateurisme, l'équipage n'avait jamais été sur un navire de cette taille et avait été arrêté à peu près deux ans. Il avait fallu installer les marques de cheminée et on avait reçu des têtes de lion de grande taille qu'il fallait souder, mais voilà…elles étaient identiques et donc bâbord était tourné vers l'avant, tribord vers l'arrière (personne ne l'a remarqué).
Trois mois plus tôt, l'armement français avait confié le VILLE de MATAM à un collègue dont c'étaient les derniers mois de navigation avant la retraite, qui n'avait jamais commandé de navire, ni fait cette ligne avec chargement de bois, embarquement de kroomen* et en plus un équipage à former.
Il a dû avoir un embarquement épouvantable et heureusement qu'il était d'une nature décontractée et bienveillante. Pour la navigation en tournée du Nord il a bénéficié de l'aide de pilotes hauturiers. Puis il a découvert les joies de l'embarquement des grumes et de la pontée de grumes.
En passant sur le pont de Cheviré, je pouvais voir le navire en dessous en train de décharger ses grumes, le mât de charge «type Velle» N°5 gisant sur la pontée et «des paniers à salade bleu foncé» partout sur le quai.
Je n'ai guère eu le temps de parler avec mon collègue qui a pris son taxi, et j'ai tout de suite été mis dans le bain.
25 clandestins avaient embarqué sur le «VILLE de MATAM» à Abidjan, lesquels étaient sortis de leur cachette au fur et à mesure de la remontée au Nord et de la descente en température. Mon collègue avait un peu tardé à déclarer ses «passagers» aux autorités et la police était sur les dents. (ce n'est pas le Guinness des records, car 10 ans plus tôt, il y avait eu le cargo ivoirien KOROGHO avec 27 clandestins).
Mon épouse m'avait conduit en voiture et elle a tout de suite compris que nous n'aurions plus une minute de libre. Elle s'apprêtait à entrer dans sa voiture quand un clandestin sautait à terre pour fuir, il y a eu une ruée de gendarmes pour l'intercepter et le reconduire à bord. Il avait réussi à se cacher dans la pontée jusqu'à ce moment. Les policiers soupçonneux ont fait ouvrir le coffre de la voiture afin de vérifier que ma femme ne «sauvait» un pauvre gars.
Ces clandestins sans doute affamés, épuisés et apeurés étaient évidemment sans papiers. Ils avaient été logés dans l'espace dortoir installé spécialement pour l'accueil des kroomen* pendant la tournée africaine. La vraie misère.
Il me fallait appeler l'armateur et l'agent à Nantes que je connaissais qui, ayant pressenti tous les ennuis à venir, avait eu la bonne idée d'installer le téléphone à bord.
Et j'ai voulu appeler Dakar, mais c'était vendredi fin de matinée … «Passez-moi SVP monsieur SY ** :
Il n'est pas en position
A-t-il un numéro de téléphone où le joindre ?
Non il est au deuxième bureau*** qui n'a pas le téléphone, rappelez lundi. »
 
Je n'avais pas du tout l'intention de faire un voyage complet, déchargement, tournée du Nord et descente en Afrique avec ces clients-là !
Et en urgence il fallait organiser les repas etc.
Les policiers voulaient se montrer coopératifs mais à condition de garder les clandestins à bord ou de les expédier par n'importe quel moyen. Et me rappelant que si un clandestin s'échappait, je serais poursuivi pour aide à l'immigration clandestine. Pas question de lieu de rétention comme le voulait la loi. Et évidemment il leur était facile d'ergoter sur le fait que le pavillon du navire était sénégalais ! On avait dû souder un barrot sur chaque hublot du dortoir (pourtant leur diamètre ne m'aurait permis de passer que la tête sans les oreilles.)
Il fallait une identité aux clandestins et pour ce faire trouver un consulat ou l'ambassade du Ghana. Il n'y a que l'ambassade qui se trouve à Paris.
Les policiers m'aident à trouver le téléphone de l'ambassade et après concertation me disent qu'un ambassadeur se fait appeler «Excellence».
«Allo Excellence, nous avons 25 clandestins sur le navire et ils se disent Ghanéens. Pouvez-vous m'aider à leur donner une identité, car le but est de les rapatrier.
Oui, mais comment me rendre sur votre bateau ?
Par le train, nous vous attendrons à la gare de Nantes. Rappelez-moi pour me donner votre heure d'arrivée, mais c'est assez urgent. Nous prendrons vos frais à notre charge et vous réservons un hôtel si besoin est.
» Finalement l'ambassadeur est arrivé le samedi matin.
Dans la journée nous avions commandé une équipe de gardiens à une société de sécurité afin de nous aider à garder les clandestins à bord, leur faire prendre l'air et assurer le portage des repas, car ces derniers commençaient à s'énerver.
Ainsi j'ai eu le plaisir de voir arriver en fin d'après-midi un costaud sympathique qui s'est mis au garde à vous et avec un salut de circonstance :
« Mes respects mon commandant et à vos ordres.
Repos... et asseyez-vous. Il vous faut assurer le gardiennage de ces gars-là. Les promener 2 par 2 avec des menottes pour qu'ils prennent l'air et faire en sorte qu'ils ne s'échappent pas quand on leur amènera leur repas.
Nous sommes 6 et avons un pistolet à grenaille et des matraques ! Nous approvisionnerons en menottes.
Bon, essayez de ne pas avoir à vous servir des matraques et encore moins du pistolet. Le problème est que si l'un ou plusieurs clandestins s'échappent, les autorités françaises me condamneront pour aide à l'émigration clandestine !
»
J'ai bien essayé d'avoir de l'aide auprès de mon employeur mais ce n'était plus Caen mais Delmas Paris que je connaissais moins! Les sociétés ne pouvaient s'immiscer dans cette affaire sénégalaise, mais les bonnes relations ne se sont pas fait prier pour m'aider.
Il me fallait appeler le P&I**** (bien qu'à l'époque appeler un P&I n'était pas une démarche très claire dans mon esprit. Mais ce n'était pas la première fois que j'avais affaire indirectement avec l'assurance pour des histoires de clandestins). Une dame à la voix guillerette et compatissante m'a tout de suite rassuré en me disant qu'elle allait réfléchir et essayer de m'aider.
Le déchargement des grumes se faisait normalement et le mât de charge N°5 venait d'être débarqué avec un convoi pour être réparé à Rouen où le navire devait faire escale en fin de tournée du Nord. Je ne m'occupais guère des problèmes de cargaison.
La première nuit à Nantes s'est à peu près bien passée malgré quelques rébellions chez les clandestins qui, voyant leur rêve échouer tapaient sur la coque ou les tuyaux pour réveiller le bord, mais les gardiens ont su «négocier».
Le lendemain samedi, l'ambassadeur et un adjoint sont arrivés en fin de matinée. Nous avions fait venir un photographe pour aider à faire des passeports provisoires afin d'authentifier les clandestins. Et nous les avons fait venir un par un. L'ambassadeur devait leur parler et faire des tests avec différents dialectes ghanéens pour s'assurer de leur nationalité. Ce n'était pas rassurant car le pauvre ne connaissait pas tous les dialectes.
Pour se sortir de cette situation, nous savons tous qu'il faut interpeller le politique et c'est ainsi que j'ai demandé aux journaux locaux et à la TV locale de bien vouloir venir m'interviewer, en insistant sur les manquements à la législation, au fait que l'on ne propose pas de lieu de rétention, à l'hygiène à bord, aux marins qui subissaient des contraintes etc.
Après déchargement et sachant la situation sans évolution possible et rapide à Nantes et en menaçant de rendre la situation compliquée à la prochaine escale à Caen, nous sommes partis. (Au fait, il n'y avait certainement pas la drôme de sauvetage règlementaire ? A l'époque il devait y avoir des arrangements avec Neptune !)
En mer, l'équipe de sécurité a fait parfaitement son travail malgré des conditions de vie spartiates à bord. Et elle a consciencieusement promené les clandestins deux par deux sur le pont enfin dégagé de sa pontée, le froid et le vent de mars les remettant rapidement en forme.
A Caen, nous étions attendus par des forces de gendarmerie impressionnantes. Je n'ai évidemment pas hésité à dire tout le bien que je pensais des autorités qui nous laissaient à l'abandon dans des conditions déplorables et inhumaines pour ces malheureux clandestins. Menaçant même de faire un exercice d'embarcation dans le canal et d'en profiter pour mettre des aussières sur les arbres en face pour boucher le port !
Les journaux locaux, le Marin, FR3, et l'AFCAN bien sûr, ont été invités à se préoccuper de la situation.
L'agent consignataire (Caennaise) devait avoir bien du mal avec un tel navire.
Notre contact P&I n'était vraiment pas sûr que l'armateur sénégalais ait pris toutes les options et en particulier la prise en charge des clandestins mais me remontait le moral et cherchait la solution.
Mon directeur à Dakar enfin contacté, me disait que la seule solution était d'embaucher tous les clandestins comme matelots…. «ce n'était évidemment pas mon avis… nous aurions bien ri lors des escales en tournée du nord !».
Comment tout cela allait-il évoluer ? La pression montait et un beau matin avec le P&I, il a été décidé de trouver un charter pour rapatrier nos clandestins. Mais à quel prix ? Qui allait payer ? Quelle autorité accepterait un tel transfert ?
L'ambassadeur du Ghana avait envoyé un émissaire avec des «passeports provisoires» qui sont en réalité des laissez-passer, établis pour une courte durée dans le but de permettre aux personnes de rentrer dans leur pays (feuille de papier). Les clandestins ont été appelés pour faire coller la photo sur la bonne feuille et un bon coup de tampon faisait l'affaire.
Toujours cette gentille voix du P&I m'appelant, qui un jour me dit : «je connais quelqu'un qui a parlé à Bernard KOUCHNER ministre de la santé qui aurait contacté Pierre JOXE lequel venait de quitter le ministère de la défense et savait par les Renseignements généraux que ce gouvernement perdrait les prochaines élections dimanche prochain. Il n'y avait donc plus rien à perdre.
Il donnera des instructions pour régler le problème par une opération discrète pendant le week-end, mais pas de vagues, de la discrétion.
Il y aura effectivement le changement de gouvernement le 29 mars 1993 : pour être remplacé par le gouvernement BALLADUR.
Le P&I m'appelle pour me dire que la compagnie Air Provence est la moins-disante, proposait une Caravelle (vieille mais disponible). Je ne me souviens pas du prix qui me paraissait énorme mais justifié. J'appelle mon boss à Dakar qui, affolé mais conscient que c'était la seule solution, me donne son accord.

Il faut mettre au point l'opération.

La compagnie d'aviation n'acceptant que des passagers propres et dignes… et donc sur les conseils avisés de l'agent qui avait repéré des soldes au supermarché du coin, nous avons fait une commande. L'équipe de surveillance a classé les 25 clandestins par ordre de grandeur et il a été décidé d'acheter des équipements sport pas chers aux tailles petit-medium-grand. Les chaussures aussi !
La police est venue contrôler les identités et demander à chaque clandestin s'il acceptait de rentrer dans son pays ??? Finalement tous accepteront sauf un.
Ce dernier criait et pleurait en disant qu'il était injustement poursuivi par la justice de son pays. Pour quelle raison ? Crime de sang… et après un certain temps il nous a donné la réponse classique : «j'ai aidé mon amie à avorter et c'est interdit au Ghana». Finalement il a retrouvé, par miracle? sa carte d'identité sur laquelle on lisait : profession : «missionnaire».
L'embarquement et le départ ont eu lieu à l'aéroport de Deauville, dans la nuit du samedi au dimanche, car la piste de Caen Carpiquet était trop courte pour recevoir une Caravelle. Cependant les autorités insistaient afin que le départ des clandestins se fasse à partir du département du Calvados (14) où le navire et les clandestins faisaient "escale". Et surtout, promis juré, pas de journaliste !
Donc dès 3 heures du matin : douche, habillage, petit-déjeuner…
A 4h30, départ vers 2 bus grillagés sur les vitres. Au moins 40 gendarmes, des motos, des paniers à salade, des voitures de police, etc.
Il avait été décidé que des forces de police et notre équipe de surveillance feraient le voyage…il y avait de la place dans la Caravelle. Il y aura 2 équipages pour un vol si long. On ne s'est pas beaucoup préoccupé de passeports car ne devaient débarquer que les clandestins.
Et puis… plus rien……. Restait notre «missionnaire», mais quel calme.
Jusqu'à ce que ce dernier, voyant son entreprise ratée nous a fait des crises de démence et il a fallu appeler un médecin pour le calmer.
C'est là que le bosco est venu me voir, pour me dire : «merci, tu as fait le travail
Et puis nous avons accompli le voyage, tournée du Nord pour chargement.
Des policiers dans tous les ports, à l'arrivée et au départ, avec contrôles et questionnement sur la qualité de la rétention à bord et constater la présence du clandestin qui continuait à nous réveiller chaque nuit.
Puis retour à Rouen où nous avons chargé notre mât de charge, mis en place par des gréeurs de terre. Le montage a été mal fait, le plan n'était pas exact, les fils d'acier plein de graisse neuve n'avaient pas été passés correctement dans le pouliage.
Pour ne pas perdre du temps, la compagnie a embarqué un second en disponibilité chargé de regréer le mât de charge en mer. Le pauvre n'en pouvait plus à l'arrivée à Montoir, et son épouse qui avait fait le voyage (voiture sur le pont) ne l'a pas beaucoup vu et a dû avoir bien du mal à nettoyer sa combinaison.
Je ne me souviens plus comment on s'est débarrassé de notre «client-missionnaire», on a dû ouvrir la serrure de la porte au premier port africain ?
En arrivant à Abidjan, des soldats en armes sont montés à bord et m'ont demandé de les suivre au poste muni de mon passeport. Evidemment j'ai essayé de finauder et arguant de la sécurité, ma présence à bord indispensable etc. rien à faire, si je ne les suivais pas, le bateau serait bloqué. Là, j'ai eu très peur car je me voyais enfermé dans les geôles d'Abidjan car dans tout ce qui avait été écrit par les journalistes en France, je crois bien qu'il y avait la phrase «les Ivoiriens se sont débarrassés des rôdeurs des quais». Le chef et le second m'ont promis que le navire n'appareillerait pas sans moi et je suis parti avec le talky encadré par les deux soldats à l'avant dans le «baché».
Attente longue dans la salle du poste de police avec des voisins pas particulièrement rigolards.
Et puis le colonel est venu me chercher tout sourire, m'a fait assoir dans un fauteuil très confortable pour me demander de lui raconter toute l'histoire. Il n'avait pas dû lire toute la presse et ce fut tant mieux.



Affaire classé pour moi. A l'arrivée en France j'ai essayé d'en savoir un peu plus et j'ai cru comprendre :
«L'équipage de la Caravelle était composé de grands professionnels, avec une belle expérience des usages africains de l'époque. L'avion a escalé à Agadir, Dakar pour faire le plein et personne n'est descendu, c'est tout juste si l'escalier a été approché.
Cependant, les prix ayant été négociés au plus bas, il n'y avait pas de plateaux repas à bord de l'avion et en fait très peu de boissons et de nourriture. Etant donné la durée totale du voyage considérablement rallongée du fait des escales techniques, les clandestins ont manifesté un certain énervement et un des vigiles est descendu lors de ces deux escales afin d'acheter tout ce qui était disponible dans le hall des aéroports de Agadir et Dakar pour nourrir et aussi calmer les clandestins.
Arrivé à Accra sur le tarmac, la police ghanéenne a vu descendre une équipe de football très bien habillée (je ne suis pas sûr que les clandestins aient pu garder ces beaux habits jusque chez eux ?). Et puis le contrôle des «clients» a eu lieu avec quelques arrêts … this one is not ghanean !... Mais le pilote avait à sa disposition des billets qui ont aidé au débarquement. Le responsable de la police qui se trouvait dans l'avion était parti avec des liquidités. Qui avait eu cette idée géniale ?
Ce policier a voulu prendre l'air en allant se frotter aux policiers Ghanéens en précisant qu'il était «french police». Le pilote de l'avion a vite fait de le faire remonter à bord car il n'avait ni passeport ni visa. On imagine le bonheur de mettre un flic blanc sous les barreaux! Puis retour sur les chapeaux de roues ou plutôt à tire-d'aile.»
Le P&I raconte : «nous n'avions aucune information et aucun contact téléphonique avec l'escorte, et même le bureau d'Air Provence n'avait pas d'information à nous communiquer. Il y a donc eu un «trop long silence» entre Agadir à l'aller et un début d'information approximatif à partir d'Agadir au retour. Ce grand silence a duré pratiquement deux jours, et les interrogations et soucis fusaient jusqu'à ce que nous recevions un appel téléphonique de Deauville, à l'atterrissage de l'avion, confirmant que tout le monde allait bien et était rentré !


C'est la fin de l'histoire pour moi et, comme tous les marins, je suis retourné à la maison sans plus de souci.
Par la suite j'ai appris que l'armateur sénégalais n'avait pas pris l'option «clandestin» dans sa police d'assurance et que tout est resté à sa charge. C'était trop pour cette jeune compagnie qui n'a pas survécu.

Remarques :
Pardon pour les oublis car j'ai la mémoire qui flanche. Je ne sais plus trop qui m'a aidé dans cette aventure mais bien sûr il y a eu beaucoup de monde, sans parler de l'équipage qui ne s'est pas plaint, du second et du chef mécanicien qui évidemment ont suppléé à tout. Qu'ils veuillent bien me pardonner.

*kroomen : personnel naviguant embarqué en Côte d'Ivoire qui faisait office de docker pour le chargement de grumes en Afrique de l'Ouest, dans les ports ou rades.
**M.SY… nom imaginaire
***Deuxième bureau : chez sa maitresse
****P&I : mutuelle d'assurance des armateurs.
La petite voix si efficace et qui m'aida tant, est celle de Brigitte LAUMIER (Mc.LEANS P&I) qui a bien voulu m'apporter ses souvenirs dans la rédaction du texte.


Cdt J. LOISEAU
Avril 2019
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