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Une étude britannique révèle des imperfections dans le code ISM

 
Traduction libre d'un article paru dans le Lloyd's List





Des inquiétudes soulevées sur un manque de standardisation

       Le premier grand audit du code ISM et de sa mise en oeuvre a été initié par l'agence de garde-côte du Royaume Uni. Conçu pour établir l'efficacité du code dans l'amélioration de la sécurité et le développement d'une culture de sécurité au cours des 10 dernières années, l'audit a été entrepris par l'expert ISM Phil Anderson et son groupe de consultants lSM, à temps pour présenter un exposé à la réunion du comité de la sécurité maritime de l'O.M.I. qui se tient à Londres du 7 au 16 mai 2008.

       Alors que le projet était centré sur les navires britanniques, il a également classé la flotte britannique par rapport à d'autres administrations maritimes dans la "liste blanche" de 1998 à 2006 du Protocole d'accord de Paris et a vérifié d'autres systèmes de gestion de qualité employés par le milieu maritime et d'autres industries. Les méthodes de direction et d'auto évaluation des compagnies de navires pétroliers étaient l'un des systèmes observés.

       Des entretiens et des données ont été rassemblés en provenance de sources comprenant des opérateurs, des assureurs, des auditeurs externes, des marins, des organismes de contrôle de l'État du port et des personnes désignées à terre. Il y a un consensus sur l'idée que l'industrie du transport maritime est une industrie beaucoup plus sûre et plus respectueuse de l'environnement qu'il y a 10 ans. Des préoccupations ont été relevées sur le manque de standardisation et des évaluations contradictoires des systèmes de gestion de sécurité par les auditeurs externes, qui ont eu pour effet de miner la politique des entreprises et de diriger vers une "perte de l'esprit du code dans les compagnies affectées".

       Il y a des inquiétudes sur le fait que des règles prescriptives et des réglementations sont introduites en réponse à ces problèmes, avec le risque que le code lui-même pourrait devenir prescriptif. Il y a également des critiques sur le fait que les auditeurs externes sont très libres sur le retour d'information pour les manquements d'un système de gestion de sécurité, mais ne donnent pas une réaction positive ni ne félicitent un système qui fonctionne bien.

       Parmi plusieurs recommandations, il a été proposé qu'avec une plus grande standardisation de l'approche, et plus d'enseignement, un programme d'auto évaluation semblable à celui du TMSA puisse être développé pour les compagnies autres que celles de transport pétrolier. Il a été également recommandé de mettre à disposition pour les parties concernées, et en particulier les navigants, un moyen de fournir leur avis sur les perspectives du code ISM.


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