12h00 : 14h28 : 14h36 : 15h01 : 15h27 : 15h48 : 15h49 : 16h03 : 16h11 : 16h20 : 16h21 : 16h27 : 16h34 : 20h11 : 21h00 : 21h53 : 00h48 : |
Embarquement du pilote de mer à la station de pilotage extérieure. Mouillage de l'ancre tribord, cap au 108 avec un vent de 35 nœuds soufflant du 200. (Le cap est choisi pour faire abri au vent pour débarquer sans danger le pilote de mer, la vitesse de dérive augmentant sensiblement dans cette position vent de travers, jusqu'à ce que le navire soit évité au vent vers 14h55. Manifestement le navire n'a jamais fait tête sur 5 maillons et a dragué en permanence sur son ancre et dérivé au NE). Débarquement du pilote de mer. Le capitaine constate que le navire ne tient pas sur son ancre et demande au port l'autorisation de changer de mouillage. Il reçoit l'ordre de maintenir sa position et d'attendre le pilote. Le contrôle du port autorise le navire à bouger. Le commandant utilise la machine en avant pour réduire l'effort sur la chaîne et commence à virer. Le guindeau tribord tombe en avarie avec 2 maillons encore dehors. On pense que l'ancre tribord a croché le pipeline. Le pilote de mer embarque à nouveau. Sur avis du pilote, il est décidé filer la chaine. Sur avis du pilote, il est décidé d'utiliser la machine pour tenter de faire draguer l'ancre afin de la dégager. Rupture du gazoduc sous-marin. Navire dégagé et chaine dégagée du gazoduc brisé. Les vannes d'arrêt d'urgence du pipeline sont actionnées. Autorisation est donnée au navire par l'opérateur du pipeline d'utiliser le découpage oxyacétylénique à condition d'être en sécurité en fonction des mesures du détecteur de gaz. La décision est prise de couper la chaine à l'écubier. La chaîne tribord est coupée au ras de l'écubier, l'ancre et environ 2 maillons de chaîne sont abandonnés. Le navire est mouillé dans la zone sud du mouillage extérieur avec 8 maillons à bâbord. |