Peu de temps après, le chef mécanicien se rendit dans le local de barre pour vérifier la progression de l'essardage. Lorsqu'il arriva, il trouva l'ouvrier mécanicien coincé entre la tige du vérin de l'appareil à gouverner et la structure d'une passerelle surélevée (figure 1). La garde-côte fut alertée, et l'ouvrier mécanicien fut héliporté vers l'hôpital le plus proche où il fut soigné pour un écrasement de vertèbres et de la région pelvienne.
Alors qu'il s'était penché à travers l'espace de la rambarde, la veste à haute visibilité de l'ouvrier mécanicien s'était prise sur des brides d'assemblage. Au même moment se produisit un mouvement de gouvernail de grande amplitude qui prit le marin entre la tige du vérin et la structure de la passerelle surélevée, où il resta coincé.
Les leçons:
- A bord de ce navire, les rambardes entourant l'appareil à gouverner n'étaient pas suffisantes pour empêcher quelqu'un d'être entraîné dans une situation dangereuse. Les espaces autour des mécanismes en mouvement devraient être sécurisés pour prévenir de tels accidents.
- Le personnel ne devrait jamais entrer dans un compartiment de machines habituellement sans personnel avant d'avoir prévenu la passerelle de leurs intentions.
- Aucun avis alertant l'équipage sur la probabilité d'un démarrage soudain et du déplacement de mécanisme n'avait été placardé à l'entrée du compartiment.
- Le code des pratiques de travail en sécurité pour les marins du commerce préconise l'utilisation de permis de travail pour des tâches appropriées. Alors qu'un permis de travail ne rend pas par lui-même un travail sûr, il donne un moyen par lequel des pratiques de travail en sécurité peuvent être prises en compte et appliquées. Dans ce cas précis, un permis de travail aurait empêché l'accident en interdisant l'accès au local de barre pendant la manœuvre du navire.
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