Total | : 221.000 € | ||
Caution déposée | : 300.000 € |
Sous la pression et pour bien montrer que le tribunal de Brest prenait à bras le
corps ses nouvelles compétences, le résultat était prévisible. L'appel du défendeur était également prévisible, devant
l'énormité de la sanction pour une pollution minime et si réellement imputable au navire, accidentelle et involontaire. A notre avis cela devrait se terminer devant la justice européenne ou internationale. (Voir les affaires de saisies de navires de pêches aux Kerguelen et les déboires du tribunal de la Réunion qui a vu ses jugements ramenés à de plus justes proportions.) Il n' a jamais été question un instant au tribunal, de savoir s'il y avait pollution volontaire ou involontaire, s'il y avait effectivement un problème technique ou une malveillance à bord, s'il s'agissait de vidange crapuleuse des boues ou d'un pompage accidentel des eaux de cale machine ! Du personnel machine en charge des mouvements de fuel et ses dérivés à bord, seul le chef mécanicien a été interrogé, pas les autres. La parole des militaires constatants est sacrée et reçue par la cour avec une onction de chattemite... Colbert n'a pas encore été enterré. Le jugement était fait dès l'accostage du navire; ensuite, |