- Le Capitaine reste responsable de son navire. Les gardes armés sont donc sous l'autorité du Capitaine. Les interventions sont approuvées par le Capitaine (tirs, puis sauvetage obligatoire … des pirates !)
- Pour des gardes privés, les permis de port ou de transit d'armes doivent être conformes aux règles du pavillon et des ports fréquentés. L'accord du pavillon est nécessaire et notamment pour les RUF or ROE (rules of use of force or rules of engagement) appliquées par la compagnie de sûreté.
- Il y a lieu de revoir avec les assureurs les clauses de tous les contrats car il peut s'agir d'armes de guerre (contrat P&I différent) utilisées contre le navire et à partir du navire assuré.
- Affréteurs et chargeurs doivent être informés de la présence de gardes armés à bord.
- Dans le choix de la «Security Company», l'armateur doit assurer «due diligence» dans son choix : (réputation, système qualité incluant les procédures pour RUF and ROE, membre d'une association assurant la conformité avec IOCC (International Code of Conduct for Private Security Companies) comprenant leur propre assurance, etc…).
- Un contrat (copie pour le Capitaine) avec une clause de recours contre la Compagnie de sûreté doit exister.
- Le nombre de gardes embarqués doit être compatible avec le nombre maximal de personnes autorisées à bord (drome). En général, la conformité avec SOLAS doit être conservée, sinon risque d'exclusion de la couverture P&I.
- En cas d'intervention sanitaire ou sauvetage, s'assurer que le P&I couvre les hommes de garde, ou que la PSC a sa propre couverture.
- Exercices et entraînements à bord (SOLAS) doivent être effectués avec les gardes armés. Les dangers de l'utilisation des armes à feu en fonction de la cargaison sont revus à chaque exercice.
- Les BMP (Best management practice to deter piracy) recommandés par l'OMI/ICS et rendus obligatoires par le P&I ou le pavillon ou les associations d'armateurs doivent être appliquées même avec des gardes armés à bord.
Source: CARTNER & FISKE, LLC / SHIPMASTERLAW
Dr Cartner, who is himself an unrestricted Master Mariner who has commanded tankers and container vessels, says: "A vote of IMO members can pass a change to SOLAS which would give limited transactional immunity to any person who in good faith injures a putative pirate to protect the lives aboard. This person would be immune from prosecution by any state party or civil suit in any jurisdiction by the injured or his personal representative if the injury occurs in an area declared by the IMO Secretary General to be one known to be frequented by pirates. The language would cover any party including owners, managers, operators, insurers, armed guards and their hiring entities, masters and officers and ratings." He adds: "I urge shipowners and other stakeholders to bring pressure to bear on IMO to enact these changes. It is an inexpensive and simple move for the IMO to make. Armed guards carried on ships will substantially suppress piracy. Whilst naval forces and their marines are immune from criminal prosecutions for their acts unless they step outside their perimeters of duties, armed private guards killing or injuring a pirate are currently committing a crime under flag state laws and the master is an accomplices or abettor to this crime. A contract cannot waive this criminal liability and an owner agreeing to a contract where armed guards kill a pirate is perhaps premeditating. Any case for self defence is argued before a court and not prior to the act. It is clear that naval forces face too huge a challenge to successfully defeat piracy singlehandedly and that the carriage of armed guards aboard merchant vessels is the only practical solution to this problem. The IMO's act would serve to immediately suppress piracy in those regions designated by the Secretary General as zones for concern. " |